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Céramique du Péloponnèse
Oenochoé géométrique provenant de Thèbes ( fin VIIIe s. av. J.-C.). Musée de Berlin n° 3143 - d'après Jahrbuch des deutschen archäologischen Instituts (JdAI), 1888, p. 248; L. Basch, n°395.
Si Corinthe est la plus impotante cité maritime du Péloponnèse
au VIIIe s., il est d'autant plus regrettable que le seul vestige de son architecture
navale soit une image très schématique d'un navire tracé
sur un vase de style proto-corinthien trouvé à Thèbes.
Le trait A est une lisse de nage ou une lisse de fargue. A l'avant, un proembolon
d'un type absolument inconnu en Attique, mais dont on retrouve à peu
près l'équivalent à Khaniale Tekke.
Le butoir au dessus de l'éperon permet certainement à celui-ci
de ne pas s'ensoncer totalement dans la coque de son adversaire et permettre
ainsi au navire de se retirer plus aisément.
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Fragment de vase géométrique provenant de l'héraion d'Argos ( fin VIIIe s. av. J.-C.). Musée national d'Athènes - L. Basch, n°398.
Cette partie arrière de navire est très différente
de ses contemporains d'Athènes : l'éperon est court et massif,
et la corne si typiquement attique est absente (à moins qu'on puisse
en apercevoir la base). A l'emplacement du proembolon, on note la présence
d'une espèce de fourche.
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Tesson géométrique provenant d'Armatova (Elide, Pélopponèse) ( vers 700 av. J.-C.). Musée national d'Athènes - d'après BCH, 92, 1968, p. 833, fig. 2; L. Basch, n°399.
Le dispositif au pied du mat qui encadre la base est un mat
à chevalet , très fréquent en Béotie.
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