Grèce géométrique |
Le cratère de New York
Cratère attique géométrique( VIIIe s. av. J.-C.). (Metropolitan Museum of Arts, New york, n°34.11.2). H. Marwitz: Ein attisch-geometrisches Krater in New York, Antike Kunst, 1961, p.39-48; L. Basch, n°374.
Ces deux galères (reconstituées de manière
sûre : seul le gréement est incomplet) se rapprochent de l'école
du Dipylon : coque très longue et basse, surmontée d'un réseau
d'horizontales et de verticales.
Mais le peintre de ce cratère a inventé ses propres conventions
: chaque navire est parcouru dans toues sa longueur de 2 traits horizontaux,
celui du bas traversant de très nombreuses verticales, tandis que celui
du haut forme le sommet. On compte 61 traits verticaux sur un navire et 84 sur
l'autre, alors qu'ils étaient sûrement identiques dans l'esprit
de l'auteur. L'alternance des verticales est strictement respectée :
l'une touchant le sommet, mais pas la suivante. Le gaillard d'arrière
n'est pas munis de verticales courtes, ce qui prouve qu'elles représentent
les tolets.
L. Basch suggère de de voir dans les verticales longues les bancs de
nage en plan, reliés ainsi au banc de nage babord (l'horizontale haute)
comme il existe dans le groupe du Dipylon. On aurait ainsi la superposition
de 2 représentations : l'une de profil et l'autre de plan.